LA CHANSON DE CHARLES (ET LE FILM DE GEORGES) (épisodes 6 et 7)
Opéra pour de Gaulle et fiction documentaire filmée en direct pour Pompidou
CRÉATION PRINTEMPS 2027
Production Compagnie des Animaux en paradis
Coproduction (recherche de partenaires en cours) – La Criée, Théâtre Nationale de Marseille
La compagnie des Animaux en Paradis bénéficie du soutien du ministère de la Culture / Direction régionale des affaires culturelles Grand Est, au titre de l’aide aux compagnies conventionnées et est soutenue par la Région Grand Est.
La Chanson de Charles (épisode 6)
Le public assistera, en compagnie du Général de Gaulle, à un opéra donné en 1968. Le spectacle, à la limite de l’œuvre de propagande, raconte l’épopée gaullienne : l’Appel du 18 juin, la Libération de la France la traversée du désert, le retour triomphal en 1958, la fondation de la Ve République, la décolonisation, les grandes réformes, le redressement économique et social de la France… Jusqu’à ce qu’arrive mai 1968.
Références : La Chanson de Roland, les opéras d’A. Honnegger, de C.Debussy et de Verdi.
Intermède : mai 68. La représentation de l’opéra est interrompue par les interprètes eux-mêmes, qui se révolent contre ce qu’ils ont joué, et contre l’autorité incarnée par le Général de Gaulle. Ils se lancent donc à la poursuite du Président pour le chasser de la salle. Le théâtre est occupé. Le décor d’opéra est détruit. Des banderoles sont déployées. Des ateliers participatifs sont proposés. Des joints sont fumés. Peu à peu, la scène est désertée. Seul reste, parmi les joyeuses ruines, Georges Pompidou.
Le Film de Georges (épisode 7)
Le public assistera à une fiction documentaire filmée en direct du plateau. Lors d’un week-end à la campagne organisé par le Président Georges Pompidou et son épouse, Claude, le couple, très amoureux, se filme faisant la cuisine, arrosant ses fleurs, se promenant, feuilletant un catalogue d’art contemporain, fumant des cigarettes. Les images, de qualité Super 8, sont filmées depuis le plateau et retransmises en direct sur un écran de cinéma vintage. Soudain, la nuit tombe. Le fantôme du Général De Gaulle apparaît. S’engage alors un dialogue onirique où les morts parlent au vivant, où le vieux monde vient accuser le nouveau, où le présent tente de consoler le passé. A la fin, de Gaulle et Pompidou se réconcilient, hantés par la peur de la disparition de la France. Pompidou meurt sur scène, creusant sa propre tombe. Son épitaphe : “Les peuples heureux n’ont pas d’histoire.”
Références : les films de Claude Sautet, un reportage de l’ORTF sur le couple Pompidou.
Figures narratives : Annunziata Corrini et Marcel Deschamps